Partons d’une série de constats:
Les objets ne parlent pas, ne témoignent pas, ils n’ont pas de mémoire.
Ils ont besoin de rencontrer le regard et la voix d’un sujet pour parvenir à s’exprimer, c’est vrai autant pour un masque africain, que pour un livre ou un ordinateur.
La mémoire qui concerne les objets ne circule pas avec eux mais de façon détachée, que ce soit de tradition écrite et orale dépendant d’un pouvoir de décrypter et de transmettre.
La mémoire doit être constamment reconstruite, elle peut se reconstituer de façon plus ou moins proche de son aspect antérieur.
La mémoire peut-être constamment redéfinie, elle peut se « rechanger » bénéficier d’ajouts ou de marques, subir des détournements.